Nouveau pavillon de recherche sur le givrage atmosphérique
L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOUTIMI RENFORCE SA POSITION DE CHEF DE FILE MONDIAL DANS LE DOMAINE DE LA RECHERCHE SUR LE GIVRAGE
Québec, le 25 février 2000. — Le ministre des Ressources naturelles et ministre responsable de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, M. Jacques Brassard, a participé aujourd’hui, au nom du ministre d’État à l’Éducation et à la Jeunesse, M. François Legault, aux cérémonies marquant l’inauguration du pavillon de recherche sur le givrage atmosphérique de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), dont la construction a nécessité des investissements d’environ trois millions de dollars.
« Le projet annoncé aujourd’hui représente un atout majeur, non seulement pour accroître le rayonnement international de la région, mais aussi pour le développement socio-économique du Québec. Le pavillon deviendra une vitrine technologique unique au Québec dans le domaine de la recherche sur le givrage et ses conséquences sur nos infrastructures hydroélectriques. Quelques semaines seulement après le deuxième anniversaire de ce qui a été l'une des tempêtes les plus marquantes de l’histoire du Québec, l’importance de ce type de recherche n’est plus à démontrer », a déclaré le ministre Brassard.
Cette annonce marque l'aboutissement d’une démarche qui a nécessité beaucoup d’efforts, de temps et d’énergie de la part de nombreux intervenants de la région. La construction de ce nouveau pavillon a été rendue possible grâce au partenariat établi entre le ministère de l’Éducation, qui y a investi 875 000 $, et d’autres organismes publics et privés, tels que la Fondation canadienne pour l’innovation, l’Université du Québec à Chicoutimi, Hydro-Québec et la Chaire industrielle CRSNG/Hydro-Québec/UQAC.
Le nouveau pavillon, d’une superficie de 1 200 m2, sera doté d’un tunnel réfrigéré pour l’étude des effets du givre sur les équipements de transport d'électricité, d'une chambre climatique capable de simuler les précipitations de pluie verglaçante et de cristaux de glace, d’un générateur d’impulsions et d’un transformateur d’essai de haute puissance.
Grâce à ces nouvelles installations, la vingtaine de chercheurs provenant d’universités québécoises, canadiennes et européennes ainsi que la vingtaine d’étudiants de 2e et de 3e cycle qui travaillent tous au sein du Groupe de recherche en ingénierie de l’environnement atmosphérique (GRIEA) seront dorénavant mieux équipés pour déterminer les effets perturbateurs du givre sur les équipements de distribution d’électricité et suggérer aux concepteurs et aux responsables de l’entretien de ces équipements des méthodes de prévention appropriées.
En terminant, le ministre Brassard a tenu à remercier les différents partenaires qui ont uni leurs efforts en vue de la concrétisation de ce projet innovateur pour la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
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