CRSNG / HYDRO-QUÉBEC

UNE TROISIÈME CHAIRE EN SCIENCES NATURELLES À L’UQAC

Le 19 septembre dernier, l'UQAC annonçait officiellement la création d'une nouvelle chaire industrielle en ses murs, intitulée la Chaire CRSNG/Hydro-Québec portant sur l'étude des impacts des précipitations givrantes sur les équipements des réseaux de transport d'énergie électrique. Monsieur Masoud Farzaneh du Département des sciences appliquées de l'UQAC est le professeur-titulaire de cette nouvelle chaire.

Selon Monsieur Farzaneh, la chaire constitue une structure majeure de recherche et de partenariat qui s'applique à comprendre et à remédier aux problèmes liés au givrage des lignes de transport d'énergie électrique.

Le premier mandat de la chaire est d'une durée de cinq ans (1997-2002). Son programme scientifique comprend les études sur la modélisation mathématique ainsi que les simulations physiques et numériques de plusieurs phénomènes reliés aux processus de givrage et de dégivrage des câbles et conducteurs d'énergie. Le programme inclut aussi des études probabilistes du givrage et prévoit améliorer les méthodes de mesure des différents paramètres relatifs au givrage des lignes. Il propose également de valider les modèles mathématiques et les résultats de simulations à partir des données obtenues sur les sites naturels du givrage.

Le budget global pour le premier mandat de la chaire est d'environ 5 250 000,00 $. Les dépenses directes comptent pour environ 2 250 000,00 $. On note la participation des organismes et partenaires suivants : CRSNG, Hydro-Québec, Fondation de l'UQAC, CQRDA, Alcan-Énergie, Câbles-Alcan, Phillip-Fitel, UQAC, Énergie atomique du Canada, École supérieure d'ingénierie d'Annecy en France. À ces partenaires financiers s'ajoutent également de précieux collaborateurs universitaires canadiens et étrangers : Edmonton, Université Laval, McGill, Polytechnique, Savoie (France), UBC et Karlsruhe (Allemagne).

Pour l'UQAC, il s'agit d'une troisième chaire en sciences naturelles sur la vingtaine que compte l'ensemble du Québec. Cela constitue une grande fierté pour l’université et démontre clairement, comme le mentionnait le recteur Monsieur Bernard Angers, qu'il est possible de faire de la grande recherche appliquée en dehors des centres métropolitains de Québec et Montréal.