Session: C-213 Le givrage atmosphérique et ses effets sur les équipements des réseaux électriques.


ALLOCUTION PRONONCÉE PAR Mme MILOT


Professeur Farzaneh,
Mesdames Messieurs les conférenciers invités du Colloque,
Mesdames, Messieurs,


Je suis heureuse de me retrouver ici ce matin et je remercie le professeur Farzaneh de m'avoir invitée à vous accueillir et à vous souhaiter la bienvenue, au nom de l'Université du Québec.

Permettez-moi de saisir l'occasion pour mettre en relief une caractéristique de l'Université du Québec qui m'apparaît en lien direct avec votre colloque. Quand en effet, l'Université du Québec a été créée, par la volonté du Gouvernement du Québec, en 1968, son mandat était clair.

Compte tenu de la géographie du Québec et de la dispersion de sa population sur un aussi vaste territoire, cette université en réseau devait contribuer, non seulement au rehaussement de la formation universitaire d'un nombre de plus en plus grand de québécois et de québécoises parce que l'accès aux universités des grands centres était presque mission impossible, mais contribuer également au développement, dans toutes les régions du Québec où elle allait s'installer, de créneaux spécifiques de recherche, qui soient du même souffle de développement stratégique pour le Québec.

Il n'y a qu'à rappeler les thématiques à l'origine des 7 premiers centres de recherche de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) - soit l'urbanisation, l'eau, l'océanographie, les télécommunications, la santé humaine, les ressources géologiques, et maintenant, culture et société - pour constater à l'évidence jusqu'à quel point la recherche tout à la fois " interdisciplinaire et appliquée " a constitué et constitue un vecteur-clé de la recherche à l'Université du Québec, à un moment même - il y a trente ans - où ces deux caractéristiques étaient loin d'être à la mode.

Les constituantes générales de l'Université du Québec comme l'UQAC, à l'origine de ce colloque ont construit leur performance en recherche de la même façon, de par leur mission - bien sûr - mais aussi pour se tailler une place à elle dans un réseau universitaire beaucoup plus ancien que l'UQ et déjà installé.

Aussi, ne faut-il pas s'étonner que ce soit à l'Université du Québec à Trois-Rivières qu'on retrouve l'Institut de recherche sur les PME et sur les pâtes et papiers, à l'Université du Québec à Rimouski qu'on retrouve la gestion de la faune, la gestion maritime et l'océanographie, à l'UQAM qu'on retrouve l'environnement - le seul doctorat en environnement au Québec.

La liste pourrait s'allonger et il est facile en quelque sorte pour l'Université du Québec d'aujourd'hui de témoigner de son engagement de 30 ans en faveur de l'interdisciplinarité et de la recherche appliquée.


Bref, ce qui paraît aujourd'hui de plus en plus aller de soi, dans les milieux scientifiques les plus divers - l'importance de partenariats avec les entreprises privées, avec les organismes gouvernementaux ou autres - je ne dirai pas que tout cela était absent des préoccupations d'autres universités autour de nous - mais je dirai que pour l'UQ, c'était là sa mission dès son point de départ.

C'est précisément le cas, vous le savez des problématiques du colloque d'aujourd'hui sur le givrage atmosphérique, organisé par l'équipe de l'UQAC; question que vous avez choisi d'aborder par ses effets sur les équipements des réseaux électriques.

Vous savez tous que l'équipe de l'UQAC travaille sur ces questions depuis de nombreuses années avec de multiples partenaires importants et grâce à leur apport, d'ailleurs, et bien avant l'événement-verglas de janvier 1998. Le professeur Farzaneh est certes un visionnaire, comme le sont les excellents chercheurs mais je doute tout de même qu'il ait pu prévoir qu'il allait pouvoir ajouter à son corps d'analyses un terrain aussi " extraordinaire " dans le sens propre du terme, que cet événement.

Conclusion

Sans vouloir accorder une importance excessive à ces événements, on peut souhaiter qu'ils élargissent l'auditoire susceptible de saisir la portée des recherches et contribuer à en faire progresser l'appui et le transfert le plus efficace possible des résultats.

Je vous souhaite deux journées intenses et nous souhaite, à nous, le maximum de retombées de vos recherches.

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